Âme vagabonde
Une âme vagabonde est passée par l'étroit sentier
Elle a fait son nid au creux de mon être.
Dieu a permis le miracle de la vie
La vie qui jaillit de Celui qui est au centre.
Réjouis-toi femme, du privilège qui t'est accordé,
De tes entrailles, tu as laissé passer l'avenir qui n'est pas encore là.
Il est vrai que durant le labeur, le sang peut couler.
Ô, quel bonheur de voir Celui que déjà tu pressentais rencontrer.
Mais voilà que l'horloge s'est brisée
le temps a perdu sa valeur,
quinze ans, cinq ans, cinq secondes ne valent plus rien
dans le lieu des douleurs ventrales.
Chemin de croix pénible et long.
Solitude, larmes, sécheresse du cœur.
Vers qui se tourner après la traversée du désert!
Qui veut m’accompagner
dans les ronces et les ravins qui se présentent devant moi?
Personne, personne sauf Toi,
Toi l’Unique,
Toi le Miséricordieux.
Toi l'Amour divin qui me fera saisir l'insaisissable.
Par ton infini tendresse
tu m'as redonné ce que je croyais perdu.
A vrai dire ce que je pensais être une perte
s'est transformé en un rapprochement de l'âme et du cœur
que jamais je n'aurais soupçonné.
Toi mon ange,
tu es plus près de mon cœur
qu'aucune étreinte humaine n'aurait pu m'apporter.
Je ne vois plus avec mes yeux de mère,
mais la profondeur du regard qui provient de mon cœur
me remplit d'une paix que je ne peux expliquer.
Ton cœur qui se penche sur mon humble humanité
me fait redire sans cesse :
Bénis sois-tu Père,
Loué soit ton Nom.
Grâce à Toi, maintenant
Je connais le repos de celle qui est pardonnée.
Harpe de l'Amour