Exil
Le soleil est éclipsé
Je n'entends plus les oiseaux
Et vers le ciel des barbelés
Le son d'une clé vaut mille clochettes
Derrière ma porte, des murs, des barreaux
Des grilles et encore des portes
La nuit je m'évade
Sur les mers de cristal
Je vogue avec ma muse
Des sirènes iridescentes
Tanguent avec les vagues
Et vient le matin avec sa pure réalité
Je n'ai jamais supporté un animal en cage
Et me voici derrière d'immenses barreaux
Moi, pour moi comme ami imaginaire
Mes rêves d'une vie meilleure
Et mon âme ne s'est jamais sentie aussi libre.
Mariane Matte