Un arbre vide qui sonne creux en son tronc
Paradis à l'ivresse de tes lèvres
Où suis-je quand je coule en larmes
Quelle partie aride je survole
Désert vide de sens qui gravite en mon œil
Affamée de ton Corps, j'implore ta Présence
En mon très silencieux for inconscient
Ah! Quelle est austère ma tour loin de Toi
Je suis à l'orée de me découvrir une nouvelle âme!
Une qui est immortelle et naturellement nocturne
Avide de lune et de vent à tire-d'ailes
C'est sur elle que je décompte mes nouveaux jours
Pour que le temps passe et ne revienne pas
J'initie mes nouvelles exquises expériences lucides
Pour que jamais ne s'éteigne cette flamme rousse
De ma guérison pathétique...