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Éternelle tour

Un arbre vide qui sonne creux en son tronc
Paradis à l'ivresse de tes lèvres

Où suis-je quand je coule en larmes


Quelle partie aride je survole

Désert vide de sens qui gravite en mon œil

Affamée de ton Corps, j'implore ta Présence

En mon très silencieux for inconscient

Ah! Quelle est austère ma tour loin de Toi

Je suis à l'orée de me découvrir une nouvelle âme!

Une qui est immortelle et naturellement nocturne

Avide de lune et de vent à tire-d'ailes


C'est sur elle que je décompte mes nouveaux jours

Pour que le temps passe et ne revienne pas

J'initie mes nouvelles exquises expériences lucides

Pour que jamais ne 

s'éteigne cette flamme rousse
De ma guérison pathétique...




                                                                    
         Mariane Matte