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                   Qu'est-ce qui ne marche pas entre la femme et l'homme d'aujourd'hui?

À mon humble avis, l'illusion de certains hommes, c’est que, «faisant le soi-disant amour » à la femme, ce qu’ils croient inconsciemment faire, en fait, c’est la partie négative d'eux-mêmes qu'ils rejoignent... Car ils ne rejoignent pas la femme. Aveuglément ils se satisfaisent eux-mêmes, tout seuls, dans une autoérotisme de luxe. La femme est leur objet, leur esclave sexuelle, explicitement ou implicitement.

Ces hommes selon leur ignorance, toujours se mettent au centre. Et s’ils se mettent au centre, ils deviennent une pierre, un coeur de pierre qui essaie de prendre le Ciel, comme ils prennent la femme... Mais c’est la mort qu’ils prennent, parce qu’ils ne sont
que sur eux-mêmes, lovés sur eux-mêmes.  

Mais, par leurs propres ignorance, les femmes irresponsables deviennent par le fait même leur complice. Elles peuvent même être aveuglément  les instigatrices d'une relation malsaine avec l’homme. L'aveuglement de ces femmes c’est d’être un don qui n’est pas reçu... et elles se donnent quand même, à en mourir, aveuglément. Ignorantes de l’inconscience de ces hommes enténébrés par leur orgueil. Elles se donnent à eux... Elles les mettent au centre...  Elles veulent  pour eux... Toujours espérant la réciprocité de relation, mais sans jamais le signifier clairement...  Et elles ne sont pas reconnues... Et c’est l’écueil.

Pour être reconnues, essaieront-elles de s'égarer d'elles-mêmes? D’aller sur leurs terrains, à leur manière? Elles ne pourront pas devenir parfaitement ce qu'elles sont en tant que femmes. Elles seront entre les deux irresponsables des deux sexes, bien perdues, remplies d’amertume contre elles-mêmes, et d’une certaine façon encore dominées par l’homme, en elles-mêmes. Elles auront de la colère contre elles-mêmes de nier, à leur tour, ce qu'elles sont en tant que femmes.

Cetaines femmes, en leurs irréflexions se croient don... mais, où est Dieu pour elles? Pourquoi ont-elles besoin d’un faux dieu, d’une idole, pourquoi ont-t-elle besoin de faire de l’homme, «leur» homme, pourquoi ont-elles besoin de le mettre au centre, de faire de celui-ci le sens de leur vie, de le reconnaître, explicitement ou implicitement, comme leur« maître»?....    

Ainsi pour un couple le naufrage... surtout lorsque ces deux aveuglements se rencontrent...  Son insensibilé à lui éveille la sienne à elle et vice versa...   Et ainsi, ils ne
se rencontrent pas, sinon dans leur imaginaire...  Il est évident qu’un tel naufrage, ­ le naufrage de la plupart des couples en notre société eh bien, c’est un calvaire...  Mais l’Esprit Saint est enchaîné, tenu lié par les chaînes de l’inconscience et de l’orgueil qui nimbent les esprits de nos deux inconscients d’eux-mêmes, inconscients de leur propre aveuglement et de celui de leur vis-à-vis.  

Homme, ce n’est pas en cheminant d'irréflexion en irréflexion, dans un couple ou à l’extérieur d’un couple, qu’on atteint le ciel...  Non, tant que tu restes dans cette sexualité infantile, dans cette sexualité qui mène ta vie sans que tu y sois conscient, eh bien, tu n’es pas encore un homme, tu es encore dans l’oeuf...

Mais qu’il est dur ton oeuf, homme... tant de suffisance t’anime... À continuer ainsi, comme un dur à cuire, tu risques bel et bien d’être cuit, et de passer à côté de ta vie, de passer à côté de la racine de ton nom propre...

Cher homme, tu te crois fort, tu te penses un roc... Tu persifles, tu «sais», tu maîtrises...  Mais tu n’es, dans ton aveuglement, qu’un rocher de perdition où s’échouent les femmes que tu détruis, et l’Esprit Saint de Dieu est comme incapable d’entrer en ta vie...  Car tu voues ton âme à la méconnaissance qui te maîtrise, qui t’utilise comme si tu étais quelqu'un qui peut tout dominer... Et à ton tour tu utilises la femme pour déverser ta propre ignorance...   

Et la méconnaissance de toi-même t’enterre, toi et ton phallus, sous des kilomètres de contradictions. Car tu voues ton âme, imaginairement, à la chose que tu voudrais capturer, prendre à jamais en toi, pour combler, par une satisfaction totale (par une mort en fait), ton vide immense ­ qui se manifeste à travers ton désir fou de prendre celle qui a figure de «celle» qui t’a donné la vie...  En chaque femme en effet, selon ton irréflexion et tes belles illusions, tu cherches donc à dire à ton origine: je te domine, je te contrôle...  


Ne fais-tu pas de même avec Dieu, ton Origine?

Femme, réveille-toi de ta peur... Tiens-toi debout... Donne, donne, mais vois l'ignorance de ces hommes... et ne te donne pas à cet aveuglement.  Refuse-toi plutôt à cette insensibilité ...  Mais comment faire si tu mets ces genres d'hommes au centre de ta vie?...

Refuse-toi à ce qui veut, chez ces hommes, te transformer, explicitement ou implicitement, en prostituée, en esclave sexuelle...  Tu n’es pas une innocente silencieuse! Pourquoi te laisses-tu ensorceller par ces hommes qui dorment, qui ne sont pas avec toi?!   Ton irresponsabilité est-il de participer à l'aveuglement de ces hommes parce qu’ils t’y forcent ou de les faire entrer dans leur irresponsabilité plus profondément par la tienne? Es-tu uniquement une victime? N’as-tu pas ta part de responsabilité?  Ne le rends-tu pas parfois victime de leur aveuglement en les laissant te nier?    

Tu ne sauveras pas ces hommes de leur fermeture sur eux-même en t’oubliant sans cesse, et en étant hyper-compréhensive! En te niant sans cesse!  Respecte ton être!  Respecte-toi!  Aie de la consistance!  Ose te tenir debout face à ces hommes, ose leur dire «non» lorsqu’ils se mettent au centre, lorsqu’ils travaillent en solo, tout seuls, et que toi tu n’es qu’une annexe ''pour'' lorsqu’ils veulent se recréer... en se défoulant sur toi tout ce qu’ils refoulent souterrainement, en dessous de leur pseudo «maîtrise» d'eux-mêmes.  Ne te laisse pas ensevelir sous ce qui leur appartient!

Aucun de vous ne doit être au centre, mais Dieu.

Le rôle d’une femme n’est pas d’être celle qui sauve en se niant, tellement elle se donne jusqu’à en mourir!  Non, c’est d’être là, debout, centrée non pas sur ces hommes mais sur Dieu, docile à l’Esprit... et, dans l’amour, d’accueillir les hommes lorsqu’ils se font don et écoute... et de les renvoyer dans leurs buts tordus lorsqu’ils oublient qu’ils ne sont pas tout seuls, et qu’il y a quelqu’un avec un nom propre avec eux, un être humain, et non une chose.

L’homme et la femme doivent se dire l’un l’autre en vérité, pour s’entendre...  Ils doivent rendre manifeste et présent leur être dans un échange fait d’humilité. Être vrais, être debouts selon leur lien qui est en même temps leur différence...

La femme qui ose se dire vraiment à l’homme dans un couple où il y a un oui commun, le déstabilise...  et il est forcé de se retrouver, de retrouver en lui le milieu, le centre de son être propre, c’est-à-dire qu’il est forcé lui aussi d’être en vérité... Et s’il ose se dire vraiment à la femme, à son tour, il la déstabilise, et elle est forcée de trouver son centre.... Et ainsi de suite, ils avancent ensemble vers la création de l’amour...
        

L’homme a les yeux fixés sur ce qui est au centre pour la femme...  Si elle le met au centre, il a les yeux fixés sur lui-même à travers elle... et il la ramène à être un objet agréable...  Si elle met Dieu au centre, il a les yeux fixés sur la croix et il devient amour.  

         
Celui qui est vrai... ne peut avoir peur du Christ... Il ne peut regimber contre le Christ.

Certes, l’Adversaire est en ce monde et il est donc en chaque personne. Mais si Christ est au centre de chaque être humain, l’adversaire est forcé de se plier et de servir la cause de l’amour...  et d’aller sans nous, vivre sa mort...   Miraculeusement...                     


                                             
                                                                                      Anonyme