Garder silence est-ce se garder du mal?
Si le cœur d'une personne souffre de sa pauvreté et de sa faiblesse,
il est nécessaire d’apprendre à l’approcher sans le heurter davantage,
de lui accorder le signe qui donne la douceur,
en consentant à se tourner vers lui pour l’écouter.
Faut-il que ce dernier consente à parler...!
Seule la douceur apprivoisée peut gagner
un cœur triste et abattu à se faire confiance,
et à s’ouvrir humblement à l’amour qui se donne et se reçoit
dans l’égalité de deux cœurs conscients de leur pauvreté respective.
Du fond de l’être, monte l’appel à déployer nos énergies
au service du cœur souffrant,
afin qu’il puisse à son tour devenir libre.
Demeurer attentif aux mots
que proclame notre bouche est primordial!
Mettre un frein à notre langue.
Afin que la charité et le respect de l'autre
soit pour nous
une ligne de conduite journalière.
Micheline Lemieux( Demeurer dans mon meilleur)