Peintre de jesus ouvrier anonyme

                                                                                                 Le Don de Sagesse


Pour t’imprègner du Don de Sagesse ,  essaye de nommer, d’identifier, de sortir de toi, tout ce qui t’a révolté contre tes parents depuis que tu as l’âge de comprendre.
 

Faire des exercices thérapeutiques pour t’enseigner comment libérer ton corps de toutes les tensions refoulées, de toutes ces tensions enregistrées dans ta chair, c’est te perdre dans le Don de Sagesse.

            Ce Don a pour rôle d’illuminer ta vie afin que tu puisses vivre en action de grâce:  agenouiller toutes tes misères, - reconnaître devant ton Dieu, l’importance de garder le silence, parce que sans Lui tu n’es rien, tu es péché, tu es misère.

Le Don de Sagesse te rend capable d’écouter la voix de l’Esprit, au coeur de ta prière, - il te place en état de lever les mains vers Dieu, vers le Saint des Saints.

Les qualités requises qui permettent au Don de Sagesse de pénétrer ta personne, sont: - vivre de tout ton coeur l’amour des ennemis, en évitant toute malice dans tes actes, en évitant le désir de vengeance,- reconnaître que tu es l’Oeuvre de Dieu et rendre grâce pour toutes les années, les évènements et les personnes qui t’ont fait grandir.

Si ton coeur a foi en Celui qui est dans ce simple Morceau de Pain,- si tu as foi en cette Chair donnée en nourriture, tu viens de recevoir le don de Sagesse, l’aide qui fera refleurir ta chair et de tout ton coeur tu peux rendre grâce pour le Messie qui t’a sauvé(e), qui t’a bénit(e) depuis tes ancêtres qui t’ont donné en héritage le Baptême.

Porte ces ancêtres dans ta prière et laisse-toi entrer dans le besoin qu’ils ont de toi.

 Tu as eu un père, une mère, t’ont-ils blessé(e) par le péché, par leur insouciance, leur indifférence et surtout par leur ignorance? Prends le temps d’écrire à ton père et à ta mère quelle que soit la blessure qu’il t’ont faite, qu’il ont projetée sur toi. Prends conscience que sans la grâce, tu porterais en toi cette même capacité d’accomplir la même monstruosité.

Que ton père et ta mère t’aient blessé(e) ou pas, agenouille-toi devant Dieu et viens reconnaître amoureusement devant l’Auteur de ta vie que c’est par lui, ce père que tu as été ensemencé(e) dans le ventre du corps de ta mère.

Aujourd’hui, c’est l’heure du pardon, de la reconnaissance, de la confirmation.

Que ton père et ta mère aient été rappelés auprès  du Père ou non, ils espèrent le pardon, ils espèrent que tu ouvres grande la porte de ton âme et que tu leur donnes en retour le ciel de ton âme; - la reconnaissance de t’avoir donné la vie, - d’avoir été les instruments par lesquels le Père est passé.

Grâce à la miséricorde du Christ-Jésus qui passe par toi, tu peux par tes écrits dire à ton père et ta mère: “Je vous aime de cet amour même du Coeur de Dieu qui en mon coeur vous pardonne tout,  vous excuse en tout et ne tient compte d’aucun mal, parce que Celui qui du haut de la Croix m’a tout donné, veut tout vous redonner aujourd’hui, par la croix de ma vie,  et vous rendre libres de l’esclavage de toutes vos misères.

“Par moi, il veut vous aider à passer de cette terre d’esclavage, de cet état de purification, à cette terre de liberté, à cette Sagesse livrée pour nous, depuis le “Fiat” de Marie, depuis son regard qui a transpercé  celui de Jésus sur la Croix.

Marie en moi et par moi, a le pouvoir aujourd’hui, par le don de Sagesse, par sa prière, de vous faire surgir du monde des morts et de vous permettre d’entrer dans mon coeur de ressuscité, dans le Jardin de Dieu, dans lequel je veux  vous aider à passer.” Maintenant, écris à ton père et à ta mère.

Et si dans ton cheminement, des frères, des soeurs t’ont blessé(e), qu’ils soient rappelés auprès du Père au non, donne-leur le cadeau du don de la Sagesse qui t’habite, donne-leur le cadeau de ta miséricorde, de ton amour, de cet amour gratuit qui te couvre en ce moment.
                                                                                                                                                           
                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Micheline Lemieux ( Devenir en mon meilleur)

Le premier don de l’Esprit-Saint, est donc la sagesse.
Mais il ne s’agit pas simplement de la sagesse humaine, fruit de la connaissance et de l’expérience. La Bible raconte que Salomon, au moment de son couronnement comme roi d’Israël, avait demandé le don de la sagesse (cf. 1 R 3,9).

            

Et la sagesse est précisément ceci : c’est la grâce de pouvoir voir toute chose avec les yeux de Dieu.
C’est simplement cela : voir le monde, voir les situations, les conjonctures, les problèmes, tout, avec les yeux de Dieu. Voilà la sagesse.
Parfois nous voyons les choses selon ce qui nous plaît ou selon l’état de notre cœur, avec de l’amour ou avec de la haine, avec de l’envie… Non, ce n’est pas l’œil de Dieu.
La sagesse, c’est ce que fait l’Esprit-Saint en nous afin que nous voyions toutes choses avec les yeux de Dieu. C’est cela, le don de la sagesse.


Évidemment, cela découle de l’intimité avec Dieu, de la relation intime que nous avons avec Dieu, de cette relation des enfants avec leur Père. Et l’Esprit-Saint, lorsque nous avons cette relation, nous fait le don de la sagesse.

Lorsque nous sommes en communion avec le Seigneur, l’Esprit agit comme s'il transfigurait notre cœur et lui faisait percevoir toute sa chaleur et son amour de prédilection.

L’Esprit-Saint rend « sage » le chrétien. Pas dans le sens où il aurait réponse à tout, il saurait tout, mais dans le sens où il « connaît » Dieu, il sait comment Dieu agit, il sait quand quelque chose vient de Dieu ou quand ça ne vient pas de Dieu ; il a cette sagesse que Dieu donne à notre cœur.
Dans ce sens, le cœur de l’homme sage a le goût de Dieu.
Et comme il est important que, dans nos communautés, il y ait des chrétiens comme cela ! En eux, tout parle de Dieu et devient un beau signe vivant de sa présence et de son amour.


Et c’est quelque chose que nous ne pouvons pas improviser, que nous ne pouvons pas nous procurer par nous-mêmes : c’est un don que Dieu fait à ceux qui se rendent dociles à son Esprit. Nous avons l’Esprit-Saint en nous, dans notre cœur ; nous pouvons l’écouter, nous pouvons ne pas l’écouter.

Si nous écoutons l’Esprit-Saint, il nous enseigne cette voie de la sagesse, il nous offre la sagesse qui consiste à voir avec les yeux de Dieu, à entendre avec les oreilles de Dieu, à aimer avec le cœur de Dieu, à juger les choses avec le jugement de Dieu.
C’est cela, la sagesse que nous offre l’Esprit-Saint, et nous pouvons tous l’avoir. Il faut seulement que nous la demandions à l’Esprit-Saint.

Pensez à une maman, dans sa maison, avec les enfants : quand l’un fait une chose, l’autre pense à une autre et la pauvre maman va d’un côté à l’autre, avec les problèmes des enfants. Et quand les mamans sont fatiguées et qu’elles grondent leurs enfants, est-ce que c’est la sagesse ? Gronder ses enfants, je vous le demande, est-ce que c’est la sagesse ? Qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que c’est la sagesse ou non ? Non ! En revanche, quand la maman prend l’enfant et le corrige doucement et lui dit : « Ça, ça ne se fait pas… » et qu’elle lui explique avec beaucoup de patience, est-ce que c’est la sagesse de Dieu ? Oui ! C’est cela que l’Esprit-Saint nous donne dans la vie !

Ensuite, dans le mariage, par exemple, les deux époux – le mari et la femme – se disputent et après ils ne se regardent plus, ou s’ils se regardent, ils se regardent de travers : est-ce que c’est la sagesse de Dieu, cela ? Non ! En revanche, s’ils disent : « Bon, la tempête est passée, faisons la paix » et ils repartent dans la paix : est-ce que c’est la sagesse ? [- Oui !].
Et bien, c’est cela le don de la sagesse. Qu’elle vienne dans nos maisons, qu’elle vienne chez les enfants, qu’elle vienne chez chacun de nous !

Et cela ne s’apprend pas : c’est un cadeau de l’Esprit-Saint. C’est pour cela que nous devons demander au Seigneur de nous donner l’Esprit-Saint et de nous faire le don de la sagesse, cette sagesse de Dieu qui nous apprend à regarder avec les yeux de Dieu, à sentir avec le cœur de Dieu, à parler avec les mots de Dieu. Et ainsi, avec cette sagesse, nous avançons, nous construisons notre famille, nous construisons l’Église, et nous nous sanctifions tous. Demandons aujourd’hui la grâce de la sagesse. Et demandons-la à la Vierge Marie, qui est le Trône de la sagesse, de ce don : qu’elle nous donne cette grâce ! Merci.
                                                                                                                               Pape François, catéchèse du 09/04/2014