Terreur en chaloupe

Terreur dans la chaloupe

En allant à la pêche avec mon ''rapala'' porte-bonheur,
 j'ai eu la soudaine espérance d'attraper
 la ''terreur des rivières'' qu'est le brochet.

 

Après quelques heures, ma ligne tremblait, 
j'ai ramené le vertébré et à mon grand étonnement,
 ce n'était qu'un doré, et c'était décevant.

 

Déjà quelques minutes que je m'étais remis à pêcher,
j'ai senti un coup puissant sur mon appât,
après l'avoir ramené,
 je l'ai vu et je n'étais pas déçu, non vraiment pas.

 

Une fois le spécimen, long de trois pieds embarqué,
je me suis dépêché de l'assommer,
le poisson que j'avais tant espéré était maintenant à ma portée.

 

Une fois mon brochet rapporté, nous l'avons fait cuire,
nous avons fait de grandes festivités
 en dégustant ce pauvre poisson qui n'avait pas pu fuir.

 

Vous pouvez vous imaginer que c'est seulement une histoire de pêcheurs,
mais empressez-vous de vous détromper,
car pour le pêcheur que je suis, ce fut un ''vrai bonheur''!

 

Michaël Maurice   14 ans.   14 juillet 2006

(Je dédie ce poème à Jean-Charles,
 en signe de reconnaissance pour m'avoir amené à la pêche.)